Stefano, cofondateur de Pooky, a utilisé sa passion pour les pronostics et les paris sportifs pour transformer 500 euros en 1 million d'euros en moins d'un an. Les superproductions hollywoodiennes ont été basé sur moins que cela. N'étant pas du genre à faire étalage de son succès, il s'est montré jusqu'à présent réticent à partager les détails et la stratégie pour arriver sommet des paris sportifs. Mais la communauté Pooky l'a imploré d'en parler et il a accepté.
Où est-ce que tout a commencé ? "En grandissant à Monaco, j'ai eu la chance de voir de près certains des plus grands événements sportifs du monde", dit-il. "Le Grand Prix de Monaco, les Masters de tennis. Je me souviens très bien de l'incroyable parcours de Monaco jusqu'à la finale de la Ligue des champions en 2006."
Alimentée par la proximité des meilleurs événements que Monaco a à offrir, la passion de Stefano pour le sport se développe. Malheureusement, son talent sportif personnel ne pouvait pas l'amener sur la scène mondiale. Il a dû trouver un autre moyen de tirer parti de sa passion, et ce n'était pas dans le casino qui fait la réputation de Monaco. "Je n'ai jamais vraiment fréquenté les casinos. J'ai eu mon premier goût pour les paris quand j'ai déménagé au Royaume-Uni."
Au printemps 2019, Stefano avait un peu de temps à sa disposition. Cela coïncidait avec les Internationaux de France et un tennisman espagnol dans une exceptionnelle série de bonne forme. "Je regardais les cotes et ça me semblait trop beau pour être vrai". Une victoire de Raphael Nadal? À Roland Garros ? Il compte 112 victoires et 3 défaites depuis 2005. Ses résultats sur terre battue sont époustouflants. Les cotes le reflétaient. "Venant d'un milieu financier, je sais que les cotes qui vous donnent un rendement de cinq pour cent sont énormes. Parier sur Nadal au premier tour ? Pour moi, il n'y avait aucun risque".
Et l'histoire nous dit qu'il n'y en avait pas. "Il a parié sur d'autres matchs à faible risque et a réinvesti ses gains. 500 € sont devenus 1500 €. A la fin du tournoi, il avait gagné 50 000 €. Il avait gagné plus que l'adversaire malchanceux de Nadal au premier tour, Yannick Hanfmann.
Lors de l'Open de France, Stefano s'était contenté de son intuition. Encouragé par son succès, il a décidé d'apporter des statistiques sur le terrain - premiers et seconds services gagnés, aces, doubles fautes, fautes directes. Parmi les statistiques évidentes, Stefano a découvert quelque chose de différent, une valeur aberrante qu'il pouvait exploiter. "Les cotes n'ont pas tenu compte du changement de surface. Ils se sont plus concentrés sur le classement des joueurs." Au tennis, il y a des spécialistes de la terre battue, du gazon et du dur. En tant que fan, étudiant et pratiquant de ce sport, Stefano a compris cette variation de surface de manière explicite. Comme Nadal, il a continué à gagner.
Pourrait-il reproduire le modèle pour d'autres sports ? Le football est un sport très différent du tennis, débordant d'événements imprévus et d'imprévisibilité - penalties, hors-jeu, cartons rouges et VAR. La chance joue un rôle plus important. Mais il existe des statistiques qu'il peut utiliser, des schémas et des habitudes que les équipes affichent : le nombre de victoires et de défaites au cours des trois derniers matchs, le ratio tirs/buts, les occasions manquées, les résultats à domicile ou les succès à l'extérieur. Comme Manchester City, il a continué à gagner.
Comme pour toute grande victoire, il y a eu des moments de stress. Il faut faire beaucoup de paris pour gagner un million de livres. Pour Stefano, ce fut le cas pour un demi-million. Avec ce succès, Stefano a changé sa façon de voir le processus. "Au final, je ne regardais pas la valeur de l'argent, je voulais juste voir le chiffre sur l'écran augmenter. Parier 1000 €, c'était parier 1000 points. Pour moi, c'était un jeu." Il ne le faisait pas pour l'argent, mais pour les points.
Et puis, en mars 2020, le monde s'est arrêté. "Covid a frappé et j'ai dû m'arrêter." Le seul sport restant était le ping-pong en Suède, essaie d'analyser les joueurs de cette league". Le tennis a traversé 27 mois d'annulations de tournois, d'événements sans spectateurs et constants. La Premier League a joué la majeure partie de la saison 2020/2021 à huis clos. Le modèle de Stefano n'a plus fonctionné comme avant.
L'expérience était terminée. "J'ai fait environ un million de profit. Il était temps de retirer tout mon argent. "Il me restait 600 000 euros sur mon application." C'est alors que les problèmes ont commencé. Il y a d'abord eu des alertes. On lui disait qu'il avait investi beaucoup d'argent. Etiez-vous dépendant, lui ont-ils demandé ? Les alertes sont devenues des avertissements. Les questions sont devenues des déclarations. Finalement, la plateforme a dit qu'il jouait trop, et a fermé le compte.
Stefano est resté pragmatique par rapport à son interdiction d'accéder à ces plateformes de paris. Il n'était pas d'accord avec les raisons pour lesquelles la décision avait été prise, mais il comprenait les dangers. "Même si j'ai eu du succès, je pouvais imaginer les problèmes que beaucoup rencontrent". Ayant lui-même connu ce sentiment, il était particulièrement attentif à la pensée émotionnelle et court terme qui pousse un joueur à chercher à regagner ses pertes. "Quelque chose vous arrache le cœur et vous avez ce sentiment instantané de vouloir récupérer votre argent. C'est là que vous avez tendance à faire des erreurs. C'est irrationnel. Ce n'est pas basé sur une stratégie ou un modèle, vous voulez juste récupérer votre argent."
Des études démontrent qu'à peine 5 % des parieurs sportifs réalisent des bénéfices à long terme. Il est rare que quelqu'un gagne un million. Avec un succès aussi extraordinaire et un départ au sommet, y a-t-il un inconvénient à cette nouvelle richesse ? "J'ai fait quelque chose d'assez exceptionnel. Peu de gens y parviennent. Mais je n'ai pu le partager avec personne. Je ne pouvais pas me vanter, je ne pouvais pas dire "regardez, je suis bon en pronostics sportifs".
Plutôt que le succès, n'est-il pas plus divertissant de partager le voyage ? Si Stefano avait pu partager sa passion pour le sport avec des fans partageant les mêmes idées, s'il avait pu expérimenter le plaisir, la compétition de plateformes telles que Fantasy Football et faire partie d'une communauté, l'expérience entière aurait-elle été encore plus enrichissante ?
Une porte se ferme et une autre s'ouvre. Stefano pense pouvoir créer une telle plateforme dans le web3. "Il y a quelque chose à construire qui soit plus social", dit-il. "Mais la plateforme doit changer". En collaboration avec son frère Claudio, ils ont commencé à esquisser l'idée qui allait devenir Pooky, un jeu de pronostics sportifs plus sain, plus sûr et construit pour les fans. Les joueurs peuvent gagner de l'argent, sans le risque des paris sportifs. Pooky doit être divertissant, amusant et centré sur une communauté passionnante.
Pooky a été lancé le 16 novembre 2022, et a recueilli plus de 200 000 prédictions au cours de ses 6 premières semaines.
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